Dans le cadre de notre mission nationale d’observation nous nous fixons comme objectif de de développer des outils de cadrage pour mieux comprendre et appréhender le paysage professionnel. Nous proposons régulièrement des focus sur certaines familles d’acteurs pour mieux en cerner leurs fonctionnements, leurs activités et leurs dynamiques. Nous avons jusqu’à aujourd’hui porté une attention particulière aux acteurs qui dépendent du secteur public ou du secteur privé à but non lucratif. Pourtant, de nombreux acteurs issus du secteur privé à but lucratif interviennent de plus en plus dans les dynamiques de rapprochement entre la science et la société. C’est par exemple le cas des indépendant·e·s qui jouent un rôle majeur dans les activités de médiation, de formation, de gestion de projet, de conception d’exposition ou de réalisation de dispositifs muséographiques. Les indépendant·e·s contribuent à l’avancement de la réflexion, au développement des compétences et des savoir-faire qui font avancer les pratiques muséales, patrimoniales et culturelles. Mieux les connaître représente une forme de reconnaissance de leur travail et une objectivation de leur importance dans notre champ d’observation.