MESRE
Le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Espace a annoncé, le 19 septembre dernier, le lancement de GRIOS (Global Research Initiative on Open Science), une initiative internationale dédiée au développement des politiques de science ouverte. Ses objectifs sont de partager et de synthétiser les recherches et les initiatives en termes de sciences ouvertes et de formuler des recommandations de politiques publiques à partir de ces dernières.
Global Research Initiative on Open Science (GRIOS) a pour ambition de « faire de la recherche sur la science ouverte un levier stratégique pour mieux orienter les politiques publiques ». Ce projet a vu le jour à la suite du communiqué des ministres de la Science au G7 de Sendai (Japon) en mai 2023.
La question des sciences ouvertes est une préoccupation de longue date pour la France, qui présentait en 2018 un premier Plan national pour la science ouverte (2018-2021). Un premier Plan qui a vu la création d’un Fonds national pour la science ouverte (FNSO) et l’augmentation de taux de publications scientifiques françaises en accès ouvert, passant de 41 % en 2017 à 56 % en 2019. GRIOS complète d’autres projets portés par la France, notamment le lancement de l’appel à projets Recherche sur les pratiques et les enjeux de la science ouverte (Reso) par l’ANR, en 2024.
GRIOS est porté conjointement par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Espace (MESRE), la Fondation européenne de la Science (ESF), le Conseil néerlandais de la recherche (NWO) et le CNRS. Il est hébergé par la Fondation européenne pour la Science, à Strasbourg.
En avril 2024, à l’occasion de la réunion ministérielle de l’OCDE (23-24 avril 2024), le Comité pour la science ouverte publiait un rapport présentant les différentes possibilités de structuration de GRIOS, ainsi que ses objectifs :
Le site Internet de GRIOS a ainsi pour vocation de partager les « données existantes et les recherches en cours sur la science ouverte ». Actuellement, il est possible d’y consulter les différentes ressources (en anglais) propres à sa création, comme le rapport du G7 ou le rapport du Comité pour la science ouverte proposant une structuration de GRIOS.